Quand l’Église comptait trois papes
Dans cet épisode d’Au risque de l’histoire, Christophe Dickès revient sur l’une des crises les plus importantes de l’histoire du christianisme. Le Grand schisme d’Occident : un pape à Rome, Urbain VI, un pape à Avignon, Clément VII, et même un troisième pape par la suite. Quelles sont tout d’abord les origines du Grand Schisme ? S’y cachent-ils des intérêts politiques ? Quel rôle les princes ont-ils joué afin de résoudre ce conflit ? L’institution conciliaire a-t-elle tiré avantage de cette défaillance du pouvoir pontifical ? Christophe Dickès reçoit les historiennes Nicole Bériou et Bénédicte Sère.
Les invitées :
Nicole Bériou est médiéviste. Ses champs de recherche, couverts par une bibliographie de plus de 80 titres, sont l’Histoire religieuse, l’Histoire culturelle et l’Histoire des pratiques de la communication. Ses principaux travaux, empreints d’une érudition exigeante, abordent la prédication médiévale comme un système de communication. Elle vient de publier Religion et communication, un autre regard sur la prédication médiévale (Droz, 563 pages, 24€) Elle a été élue à l’Académie des Inscriptions et des Belles Lettres.
Bénédicte Sère est maître de conférences en Histoire médiévale à l’Université Paris Ouest-Nanterre. Elle a publié, entre autres ouvrages, Penser l’amitié au Moyen Âge,Turnhout, Brepols, 2007 ; avec Jörg Wettlaufer (dir.), Shame between punishment and penance. The social usages of shame in the Middle Ages and Early Modern Times,Firenze, Micrologus, SISMEL, 2013 ; Les débats d’opinion à l’heure du Grand Schisme. Ecclésiologie et politique, Turnhout, Brepols, 2016.