Aller au contenu

Contester sous l’Ancien Régime

D'usage courant aux époques médiévales et modernes, les doléances étaient un moyen de réguler les rapports entre gouvernants et gouvernés.
Christophe Dickès
Publié le 12/09/2022

Les doléances ou « cahiers de doléances » restent intimement liés à la Révolution française, puisqu’ils ont été rédigés en vue de préparer les États généraux de 1789. On y faisait part de ses souhaits, de ses récriminations, autrement dit de ses vœux ou de ses doléances. On sait moins que les doléances furent en usage tant à l’époque médiévale qu’à l’époque moderne. Storiavoce vous propose de vous arrêter sur une pratique, la plainte politique, qui, sous l’Ancien Régime, visait à réguler les rapports entre les gouvernés et les gouvernants. Qui avait le pouvoir de rédiger ces doléances ? Comment s’exprimaient-t-elles ? Quelle importance le pouvoir donnait-il à ces récriminations ? Les doléances constituaient-elle une délimitation du pouvoir monarchique ?

L’invitée : archiviste-paléographe et professeur des Universités, Michelle Bubenicek est directrice de l’École nationale des Chartes. Avec François Foronda, elle a dirigé l’ouvrage Doléances, la plainte politique, voie de régulation des rapports gouvernés-gouvernants (XIII-XVIIIe siècle), Coll. Études et rencontres de l’École des Chartes ( 34 €, 280 pages).


Nous écouter