Qu’il me tue, pourvu qu’il règne!
Elle a été la femme la plus puissante depuis la fondation de Rome jusqu’au début du IIIe siècle. Considérée comme une criminelle sensuelle, une femme froide, une mère indigne mais surtout comme une politique redoutable, calculatrice et manipulatrice, à côté de laquelle le prince de Machiavel fait figure de débutant…. Bref un personnage à la réputation des plus sombres… Et pourtant, l’historiographie contemporaine commence non pas à la réhabiliter mais à lui donner une image plus conforme à sa réalité. Cette femme avait un nom, il s’agit d’Agrippine la jeune, la fille de l’imperator Germanicus et la mère de Néron. Storiavoce vous propose de sortir des légendes qui, au fil des siècles se sont construites autour d’elle avec Virginie Girod, interrogée par Christophe Dickès.
L’invité: Docteur en histoire, Virginie Girod est une élève de Yann Le Bohec. Spécialiste des sociétés antiques, elle a travaillé sur la sexualité des femmes à l’époque romaine. Sa thèse a été publiée sous le titre: « Les femmes et le sexe dans la Rome antique. » (réédition chez Texto, 2017). Passionnée par la dynastie des Julio-claudiens, elle a publié chez Tallandier une étude consacrée à Agrippine la jeune et prépare chez le même éditeur une étude de Théodora, la femme de l’empereur Justinien.