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La blessure algérienne

Evénement autant lié aux mémoires individuelles que collectives, la guerre d'Algérie reste une blessure qu'il est difficile de saisir d'un point de vue purement historique. Dans une étude apaisée, Jean Sévillia réussit cet exercice délicat.
Christophe Dickès
Publié le 10/01/2019

Régulièrement dans l’actualité, le spectre de la Guerre d’Algérie réapparaît. Sur une blessure non cicatrisée, les camps s’affrontent, les émotions prennent le dessus, les clichés idéologiques et les raccourcis refont surface… Finalement, la partialité triomphe dans un univers de passions contraires. De tous les sujets d’histoire, celui de la question algérienne est sans aucun doute un des plus difficiles à aborder et à saisir pour sa complexité. Mêlant à la fois l’histoire politique et l’histoire économique, l’histoire des idées mais aussi l’histoire des religions et même des sociétés… comprendre sans passion le drame algérien avec un regard global n’est pas une sinécure. Storiavoce vous propose de s’engager dans ce chemin en s’en tenant aux faits. Comment comprendre, sans anachronisme ni lunettes idéologiques, la guerre d’Algérie? Jean Sévillia répond à Christophe Dickès.

L’invité : Journaliste, essayiste et historien, auteur de nombreux ouvrages qui ont été des succès de librairie (Zita impératrice courageLe Terrorisme intellectuelHistoriquement correctHistoriquement incorrectHistoire passionnée de la France), Jean Sévillia est chroniqueur au Figaro Magazine et membre du conseil scientifique du Figaro Histoire. Il vient de publier Les vérités cachées de la Guerre d’Algérie (Fayard, 416 pages, 23€).

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