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Existe-t-il un libéralisme français dans l’histoire?

Souvent déconsidérés, la Monarchie de Juillet et son libéralisme à la française constituent pourtant un tournant décisif de l'histoire de France. Jean-Baptiste Noé nous dit pourquoi.
Christophe Dickès
Publié le 18/04/2019

Le libéralisme français connut son heure de gloire sous la monarchie de  Juillet, entre 1830 et 1848. Louis-Philippe est alors au pouvoir et s’entoure d’hommes de valeur  dont François Guizot, Casimir Perier, Jacques Laffitte  ou encore le duc de Broglie. Ils sont imprégnés de  la pensée d’intellectuels tels que Frédéric Bastiat,  Alexis de Tocqueville et Jean-Baptiste Say. Sous leur houlette, en dix-huit ans, la France rattrape une partie du retard économique qu’elle avait accumulé sur l’Angleterre. Les grandes banques voient  le jour, la sidérurgie, le textile, les activités minières  se développent. Le pays se dote d’infrastructures  telles que le chemin de fer, qui commence à relier les  grandes villes, et les canaux. Ce que Louis-Philippe  réalisa, dans une France épuisée par les guerres  et les changements de régime, fut le dépassement  des clivages politiques pour gouverner au centre et  moderniser le pays en impulsant du mouvement tout  en préservant sa stabilité. Jean-Baptiste Noé nous présente ces dix-huit années dans ce Cours d’Histoire. il est interrogé par Christophe Dickès.

L’invité : Docteur en Histoire économique et chercheur associé à Paris Sorbonne Université, Jean-Baptiste Noé est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés au libéralisme et notamment: La parenthèse libérale, dix-huit années qui ont changé la France (Calmann Lévy, 174 pages, 17€). Il a co-écrit La Révolte fiscale, Histoire, théorie et avatars (Calmann Lévy an association avec L’Opinion, 222 pages, 18€).

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