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La mort de la IIIe République : révolution de palais [2/3]

Incapable de répondre à l'urgence du moment, le gouvernement de Paul Reynaud s'enfonce dans une crise politique. Dans les faits, il s'agit d'une révolution de palais.
Christophe Dickès
Publié le 11/03/2024

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Alors que la France de 1940 s’enfonce lentement dans un climat de défaite, une révolution de palais change la donne politique. Groupe beaucoup trop hétérogène, le gouvernement est incapable de répondre à l’urgence du moment et se replie en Touraine puis à Bordeaux. Deux tendances se dessinent : la première regroupe ceux qui sont appelés les « flanchards ». Ils estiment l’armistice inéluctable. Pétain fait partie de ces derniers en se gardant bien de le dire publiquement. La seconde tendance, dont fait partie un certaine colonel de Gaulle, souhaite continuer à se battre, même dans un « réduit breton ».  L’Afrique du Nord est pareillement envisagée comme une solution, sans emporter l’adhésion du général en chef des armées, Weygand. Le 13 juin, Pétain abat son jeu : il dit très officiellement que l’armistice est la condition de la pérennité de la France. 

L’invité : Agrégé d’histoire, ancien élève de l’ENA et de l’ENS, Hugo Coniez est rédacteur de débats au Sénat. Auteur de nombreux ouvrages de sciences humaines et de culture générale, il est l’auteur de La Mort de la IIIe République (Perrin, 368 p., 23 €).

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