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Philippe Séguin, le remords de la droite.

Au lendemain de sa disparition, le quotidien le Monde saluait en Philippe Séguin un homme : « resté gaullien quand son parti avait cessé depuis longtemps d’être gaulliste. » Dans cette émission, Arnaud Teyssier présente une figure atypique de la politique française.
Christophe Dickès
Publié le 20/09/2017

Le 7 janvier 2010, au petit matin, Philippe Séguin disparaissait à la suite d’une crise cardiaque. Étonnamment, une immense émotion s’empara aussitôt de la classe politique et de la presse. Un an plus tard, au cours d’un colloque consacré à son père, sa fille évoque l’intensité inattendue de l’émotion par la force de conviction, le refus des compromissions, le respect de l’Etat et des Institutions qui étaient la marque de son père. Plus frappant encore, le quotidien Le Monde qui ne l’avait jamais épargné parla à son endroit de « passion » : « Passion est le mot qui résume le mieux sa vie. Passion pour l’Etat et la vie publique, dans tous les mandats et les diverses hautes fonctions qui échurent à cet homme resté gaullien quand son parti avait cessé depuis longtemps d’être gaulliste. » Dans cette émission, Arnaud Teyssier, interrogé par Christophe Dickès, nous présente cette figure de la politique française et de la Ve république.

L’invité: Ancien élève de l’Ecole normale et de l’ENA, Arnaud Teyssier a collaboré avec Philippe Séguin et été le directeur du Centre d’études et de prospective du ministère de l’Intérieur de 2003 à 2008. Professeur à Paris I de 2006 à 2014, il est depuis 2015 professeur à l’École normale supérieure et co-directeur de la Prép’ENA Paris I-ENS, où il enseigne la culture générale ; également inspecteur général de l’Administration et administrateur de l’Institut d’études avancées de Nantes et conseiller scientifique de Futuribles. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont un Charles Péguy et un Richelieu. Il vient de publier aux éditions Perrin, Philippe Séguin, le remords de la droite.


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