Quand les empereurs s’appropriaient le temps [2/3]
Après l'espace, Stéphane Benoist nous explique comment les empereurs romains ont souhaité inscrire leur pouvoir dans le temps calendaire.
[Le pouvoir à Rome 2/3] Auteur d’un ouvrage consacré au pouvoir à Rome, l’historien Stéphane Benoist continue la série de nos [Cours d’Histoire] consacrée à la trilogie : l’espace du pouvoir, le temps du pouvoir et les figures du pouvoir.
- Que nous dit le calendrier romain du découpage du temps ?
- En quoi l’analyse du temps est essentielle dans la perspective de notre compréhension des liens tissés entre le prince, les institutions et le peuple ?
- L’empereur souhaite-t-il s’approprier le temps ? Existe-il une volonté politique de s’inscrire dans la durée ?
- Quelle place prend la réforme julienne dans cette appropriation ?
- Le temps calendaire légitime-t-il la tradition de la Cité et le régime ?
- Peut-on parler parler de romanisation du temps ?
- Est-ce que les échelles du temps local ont été supprimées ?
- La consécration n’est-elle pas un moyen de sortir du temps afin d’atteindre le royaume des dieux et s’installer dans l’éternité ?
Notre invité : Stéphane Benoist est professeur d’histoire romaine à l’Université de Lille III et fut directeur de l’équipe HALMA (UMR8164) de 2015 à 2019. Il est entre l’auteur de Rome. Des origines au VIe siècle de notre ère, (Puf, 2016) et de Le pouvoir à Rome (CNRS Editions, 336 pages, 25 €).