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Puissance, conquêtes et démesure : les Empires à l’époque médiévale

La notion d’empire ne renvoie pas seulement à une réalité politique et administrative mais aussi à des réalités à l’imaginaire prospère : immensité d’un territoire, conquêtes, puissance et démesures.
Mari-Gwenn Carichon
Publié le 27/06/2019

Dans les célèbres mémoires de madame de Rémusat, proche de Joséphine de Beauharnais, on peut lire un propos attribué à Napoléon Bonaparte, alors empereur des Français: «Le titre de roi est usé (…) celui que je porte est plus grand, il est encore plus vague, il sert l’imagination. » Le titre d’empereur et la notion d’empire ne renvoient pas seulement à une réalité politique et administrative mais à un ensemble de concepts et de réalités à l’imaginaire prospère : immensité d’un territoire, conquête, puissance, démesure, voire infini. Les empires impressionnent et alimentent des fantasmes et des rêves ; ils ont aussi et surtout structuré et caractérisé la période médiévale. Sylvain Gouguenheim, célèbre historien médiéviste vient de diriger la publication d’un ouvrage collectif sous le titre : Les Empires médiévaux, aux éditions Perrin (480 pages, 24,50€).

Nos invitées : Carmen Bernand est historienne et anthropologue, grande spécialiste des sociétés et des peuples d’Amérique latine. Elle est l’auteure du chapitre : « Les empires solaires des Amériques : les Mexicas et les Incas ». Florence Sampsonis est historienne, docteur en histoire médiévale et notamment spécialiste des relations entre le monde franc et le monde byzantin, et l’histoire (sa thèse porte sur « L’administration de la Morée par Charles Ier d’Anjou (1267-1285). L’apport majeur d’une source délicate : les registres angevins.« ). Elle est membre depuis 2019 du Comité Français des Études Byzantines. Elle est ici l’auteur du chapitre : « L’empire latin de Constantinople entre 1204 et 1261, l’ombre d’un Empire ».

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