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Michel-Ange : l’art, témoin de la foi d’une époque

Inédit ! Depuis le 24 février dernier et jusqu’au 1er août, le musée de la cathédrale de Florence – il Duomo – présente pour la première fois les trois Pietà de Michel-Ange.
Manuella Affejee
Publié le 25/04/2022

Une fois n’est pas coutume, ce grand entretien s’inscrit dans le cadre d’une exposition inédite. Depuis le 24 février dernier et jusqu’au 1er août, le musée de la cathédrale de Florence – il Duomo – présente en effet pour la première fois les trois Pietà de Michel-Ange : la Pietà dite du Vatican (moulages), la Pietà Bandini et la Pietà Rondanini (moulages). La confrontation de ces trois œuvres – exécutées à différentes phases de sa vie et inachevées pour deux d’entre elles – permet de mesurer la maturation intellectuelle de Michel-Ange sur la thématique du sacré. L’occasion était donc trop belle pour ne pas en profiter et parler de cet immense artiste, Michelangelo Buonarotti (1475-1564), lui dont la vie et l’œuvre furent un dialogue permanent entre le corps et l’âme, entre le péché et la grâce, entre l’extase et l’agonie. Vie et œuvre qui furent aussi le reflet des luttes politiques et des débats religieux de son temps. Tiraillé entre Rome et Florence, au service des Papes et des Médicis, Michel-Ange est un acteur majeur de l’Histoire italienne de la Renaissance ; ses réalisations artistiques constituent de précieuses sources pour comprendre cette époque troublée. Interrogé par Manuella Affejee, Timothy Verdon revient sur la vie de celui que l’on surnomme encore Il Divino – le divin.

Notre invité : Timothy Verdon est un des plus grands historiens de l’Art de sa génération. Directeur du musée de la cathédrale de Florence; auteur prolifique d’une  centaine d’ouvrages, principalement en anglais et en italien, il a publié notamment en langue française Fra Angelico chez Actes Sud (386 pages, 140€).


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