Les mythes de la Seconde Guerre mondiale
Les mythes font partie de l’histoire et de la mémoire des hommes. Comment définir ces mythes et comment se construisent-ils? Qui les alimentent? Peut-on les considérer comme le révélateur de l’échec des historiens dans la transmission au grand public des fruits de leurs travaux? A travers l’exemple de la Seconde Guerre mondiale, Olivier Wierviorka interrogé par Christophe Dickès, présentent des idées qui « ont la vie dure » à partir de deux volumes parus aux éditions Perrin et co-dirigés avec Jean Lopez: La défaite de 1940 était inéluctable; Pearl Harbor est une victoire japonaise; L’armée italienne était mauvaise; Les Allemands n’ont pas pris Moscou à cause de l’hiver; Yalta a partagé le monde; etc. Plus de trente historiens, spécialistes de la période, décortiquent toutes ces idées reçues à la loupe. Ce « cours d’histoire » rappelle que des moments de notre passé sont des champs de bataille où se sont affrontés propagande et lectures partisanes, plaidoyers pro domo et Mémoires en défense.
L’invité: Membre de l’Institut universitaire de France et professeur des universités à l’Ecole normale supérieure de Cachan, Olivier Wieviorka, est un spécialiste reconnu de la Résistance et de la Seconde Guerre mondiale auxquelles il a consacré plusieurs livres qui font autorité, dont une Histoire du Débarquement et une Histoire de la Résistance. Il vient aussi de publier avec Jean Lopez le volume II des Mythes de la Seconde Guerre mondiale (Perrin).