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Jerphagnon, Sévillia, Winock

Pour sa chronique, l'écrivain Julien Leclercq analyse trois manières de faire de l'histoire: celles d’un universitaire, d’un journaliste et d’un philosophe.
Christophe Dickès
Publié le 25/09/2017

Le métier d’historien s’est longtemps confondu avec celui d’écrivain. Nous parlions alors des Belles-Lettres : le passé des Hommes était une source d’inspiration pour les romanciers, les poètes et les philosophes. Mais depuis la fin du XIXe siècle, l’Histoire a pris son indépendance. elle est est devenue une  discipline à part entière, même si le lien avec la littérature est toujours remarquable. Au cours de cette émission, notre chroniqueur Julien Leclercq analyse trois manières de faire de l’histoire: celle d’un universitaire, Michel Winock, qui vient de publier la France Républicaine (Robert Laffont, collection Bouquins); celle d’un journaliste, Jean Sévillia, dont l’oeuvre a contribué à réhabiliter une histoire culturelle de droite décomplexée (Écrits historique de combat, Perrin)  ; et celle d’un philosophe, Lucien Jerphagnon,  dont les écrits spirituels (L’au delà de tout) viennent compléter toujours chez Robert Laffont des textes consacrés à l’antiquité (Les Armes et les Mots). Un entretien avec Christophe Dickès.

Julien LeclercqJulien se définit comme suit: “Fondateur du Nouveau Cénacle. Navigue entre sa bibliothèque, le Parc des Princes, Guernesey et son encrier. Pur produit d’une époque qu’il critique inlassablement.” Passionné de littérature, Julien écrit depuis sa plus tendre enfance. Assez rapidement, il s’est intéressé au XIXe siècle dont il devient un spécialiste à travers son parcours universitaire (Louis le Grand, Paris IV-Sorbonne). Il crée en 2014 le Nouveau Cénacle qui s’impose comme un des plus importants sites indépendants de la place parisienne. Il en est aujourd’hui le rédacteur en chef. Il est enfin en charge de la rubrique Chronique sur Storiavoce.


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