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Éduquer à Rome : discipline, rhétorique et héritage grec

Entre transmission familiale, apprentissage de l’éloquence et châtiments corporels, l’éducation romaine forge les élites. Jean-Noël Robert en dresse le portrait à la veille de l’Empire.
Mathilde Gay
Publié le 10/10/2025

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Sous la République romaine, l’éducation relève de la responsabilité du père de famille : il transmet valeurs, traditions et religion à ses fils. Les filles, en revanche, restent à l’écart de ce processus. Peu à peu, l’enseignement se professionnalise grâce à des grammairiens, rhéteurs et pédagogues, souvent des esclaves grecs cultivés. Leur mission : former de futurs citoyens éloquents et disciplinés, aptes à la vie publique. Les méthodes sont sévères, parfois violentes, et l’éducation demeure réservée à une élite. À la fin de la République, alors que les repères politiques et moraux s’effritent, les Anciens s’inquiètent du déclin des mœurs et de l’oisiveté de la jeunesse. Jean-Noël Robert, historien du monde romain, met ainsi en lumière la transformation d’un modèle éducatif fondé sur la vertu civique et la tradition, annonçant la fin de l’âge d’or romain.

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