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Près de cinquante ans après sa mort, Franco continue de diviser l’Espagne. Malgré la vague mémorielle qui traverse le pays depuis les années 2000, son image reste façonnée par des récits opposés : héros pour certains, dictateur sanguinaire pour d’autres. Entre propagande, oubli et mémoires concurrentes, l’historien Stéphane Michonneau analyse comment Franco est devenu une figure aux multiples visages, un “palimpseste” qui ressurgit régulièrement dans l’actualité. Son dernier ouvrage éclaire ces représentations qui façonnent encore aujourd’hui la mémoire espagnole.

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Le dragon est l’un des rares mythes présents sur tous les continents. On le retrouve dans l’Antiquité mésopotamienne, dans le christianisme médiéval, dans la Chine impériale ou encore dans l’astrologie asiatique. Pour comprendre cette universalité, l’historien Julien d’Huy utilise la phylomythologie, une méthode inspirée de la génétique qui permet de comparer les récits, de déterminer leurs parentés et de reconstituer leurs formes les plus anciennes. Selon ses travaux, le mythe du dragon pourrait remonter à la préhistoire, bien avant l’invention de l’écriture. Spécialiste de mythologie comparée, Julien d’Huy présente cette enquête mondiale dans ses ouvrages L’Aube des mythes et Dragon. Généalogie mondiale d’un mythe.

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Cette émission est réalisée en partenariat avec la Fondation Pierre Lafue. Pour en savoir plus sur la fondation : www.fondationpierrelafue.org

L’article présente l’intervention de l’historien Sylvain Venayre autour de La ballade nationale, la bande dessinée qu’il a cosignée avec Étienne Davodeau et qui a remporté le 42e prix de la Fondation Pierre Lafue. L’ouvrage revisite l’histoire de France à travers une odyssée mettant en scène Jeanne d’Arc, Molière, Marie Curie, Jules Michelet et Alexandre Dumas, engagés dans un périple à travers le pays après avoir dérobé le cercueil du maréchal Pétain.

Dans la seconde partie de l’émission, Venayre explore la richesse des voyages au XIXᵉ siècle et montre comment cette période a façonné notre manière moderne d’imaginer l’évasion et les déplacements. L’entretien se clôt par un questionnaire plus personnel. Le texte rappelle également le parcours de l’historien, spécialiste d’histoire culturelle, directeur de la collection « Histoire dessinée de la France » et auteur de Pourquoi voyager ? 17 leçons du XIXᵉ siècle.

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Jacques-Louis David (1748-1825) fut à la fois témoin et acteur des bouleversements du tournant du XVIIIᵉ siècle. Républicain convaincu sous la Révolution, il s’engagea politiquement aux côtés des jacobins avant de devenir le peintre officiel de Napoléon. Ses grandes compositions — du Serment du Jeu de paume à La Mort de Marat et au Sacre de Napoléon — ont contribué à forger l’imaginaire politique et visuel de son temps. À travers sa nouvelle biographie, l’historien David Chanteranne restitue le parcours d’un artiste complexe, partagé entre engagement idéologique et ambition esthétique, dont l’œuvre incarne à la fois les idéaux et les contradictions de la Révolution et de l’Empire.

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Alors que les études sur le nazisme sont innombrables, aucune n’avait encore proposé une approche visuelle globale. L’historienne Marie Moutier-Bitan et le data graphiste Nicolas Guillerat comblent ce manque avec Infographie du nazisme (Passés composés).
L’ouvrage traduit en infographies l’histoire du Troisième Reich : la genèse de Mein Kampf, la vision du monde d’Hitler, l’économie de guerre, les politiques d’euthanasie ou encore les fusillades de la Shoah par balles.
Dans cette émission, Marie Moutier-Bitan revient sur la conception du livre, les défis rencontrés et la façon dont la mise en image transforme le regard de l’historien. Spécialiste reconnue de la Shoah à l’Est, elle enseigne à l’université de Caen et signe ici une œuvre de vulgarisation exigeante et visuellement saisissante.

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De Lisbonne à Saint-Pétersbourg, Éric Hassler et Pauline Lemaigre-Gaffier retracent l’histoire de ces foyers du pouvoir et de la culture à l’époque moderne. Loin du seul modèle versaillais, ils montrent comment les cours des XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles, tout en partageant une culture commune, reflètent la diversité des monarchies européennes. Lieux de rencontres, de circulations et d’innovations, ces microcosmes offrent une voie vivante et concrète pour explorer les sociétés et les systèmes politiques de l’Europe d’Ancien Régime. L’invité : Éric Hassler est historien, maître de conférences à l’université de Strasbourg. Il vient de publier avec Pauline Lemaigre-Gaffier Une histoire des cours princières. De Lisbonne à Saint-Pétersbourg (XVIIᵉ–XVIIIᵉ siècles), publié aux éditions Armand Colin (392 p., 26,90 €).

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Laurent Joly, directeur de recherche au CNRS et lauréat du prix Pierre Lafue 2023, est invité de Storiavoce pour revenir sur son ouvrage La Rafle du Vel d’Hiv. Paris, juillet 1942. Il y retrace les origines et le déroulement administratif de la rafle. L’émission aborde également son essai Le Savoir des victimes, consacré à la manière dont s’est écrite l’histoire de Vichy et du génocide depuis 1945, avant de se conclure sur un questionnaire de Proust revisité.

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L’arrivée de James Cook ou de Louis-Antoine de Bougainville dans les îles du Pacifique à la fin du XVIIIe est un épisode connu de l’histoire des explorations européennes. Ce que l’on sait moins, c’est que plusieurs Tahitiens, comme Ahutoru, Tupaia ou Mai, ont embarqué sur les navires pour rejoindre l’Europe et rencontrer la bonne société parisienne et londonienne. Étaient-ils des captifs, des ambassadeurs ou des explorateurs ? Quelles étaient leurs motivations ? Est-il possible de restituer leur point de vue à partir des sources européennes ? Quelles traces ont-ils laissé dans la mémoire tahitienne ?

Au micro de Storiavoce, Antoine Lilti retrace la vie de ces voyageurs du Pacifique et de leur impact sur la société des Lumières. Le récit de ces rencontres charrie son habituel lot de malentendus, de commerce et de violences annonçant la colonisation à venir. Dans les salons mondains, la curiosité cède rapidement place au désintérêt et au jugement eurocentré et raciste. Ce ne sont pas les véritables Tahitiens qui nourrissent les réflexions des philosophes, mais l’image fantasmée qu’en projette l’Europe : la société des Lumières semble surtout dialoguer avec elle-même.

L’invité : Antoine Lilti est historien, professeur au Collège de France et directeur d’étude à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Spécialiste de l’histoire sociale, culturelle et intellectuelle des Lumières mais aussi de ses héritages, il publie aux éditions Flammarion L’Illusion d’un monde commun. Tahiti et la découverte de l’Europe (368 p., 23,90 €).

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Dans la littérature médiévale, l’amour occupe une place centrale, mais il a longtemps été perçu à travers le seul prisme de l’amour courtois, notion popularisée par Gaston Paris à la fin du XIXᵉ siècle. La chercheuse Valeria Russo remet en question cette vision réductrice. S’appuyant sur une vaste étude des textes médiévaux — laïcs, moraux ou spirituels — elle montre que l’amour s’exprime sous des formes variées selon les époques, les langues, les milieux sociaux et les genres littéraires. Cette diversité reflète la richesse du discours amoureux médiéval, bien au-delà du modèle unique des troubadours du XIIᵉ siècle

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Dans le cadre des Rendez-vous de l’histoire de Blois 2025 consacrés à la France, Storiavoce a enregistré trois émissions avec Éric Anceau, directeur d’une Nouvelle Histoire de France monumentale regroupant pas moins de 100 historiens issus de 15 disciplines des sciences humaines et sociales. Au cours de ce deuxième volet, l’historien revient sur la définition de la nation France. Quand certains la voit voient naître chez les tribus gauloises, d’autres ne la considère considèrent qu’à partir du XIXe siècle. Entre ces deux pôles idéologiques, d’autres évoquent le baptême de Clovis, la bataille de Bouvines ou même 1789. Au-delà de la chronologie, comment définir la France : faut-il la voir comme une communauté ethnique, linguistique ou bien territoriale ?  

Invité : spécialiste du Second Empire, Éric Anceau est professeur des universités en histoire politique et sociale de la France et de l’Europe contemporaines à l’université de Lorraine. Auteur de nombreux ouvrages, il a publié chez Tallandier une Histoire de la nation française et vient de diriger une Nouvelle Histoire de France (Passés Composés, 1099 p., 36 €).

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Souvent associées au seul Moyen Âge, les cathédrales ont en réalité une histoire bien plus longue et universelle. Apparues dès l’Antiquité tardive, elles se sont développées tout au long de l’époque moderne et contemporaine, bien au-delà de l’Europe. Ces édifices monumentaux, à la fois lieux de culte et symboles politiques, ont accompagné les grandes transformations du christianisme, notamment la Réforme et l’expansion mondiale de la foi au XVIᵉ siècle.
L’historien Mathieu Lours met en lumière cette évolution pluriséculaire et montre comment les cathédrales traduisent les liens complexes entre religion, pouvoir et société, tout en demeurant des repères architecturaux et spirituels au rayonnement universel.

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L’article présente le travail de l’historienne Claire Judde de Larivière, professeure à l’université de Toulouse Jean Jaurès, spécialiste de l’histoire sociale et politique de Venise à la fin du Moyen Âge. Dans son ouvrage Vénitiens ! Vénitiennes ! La traversée d’une ville (Venise, 1520), elle propose une approche originale de la Sérénissime à travers la vie quotidienne de ses habitants : artisans, marins, religieux, étrangers ou notables. Cette perspective à hauteur d’homme permet de comprendre comment, au-delà de la légende, la cité lagunaire fonctionnait réellement — entre dynamique commerciale, hiérarchies sociales, entraide, pouvoir et exclusion. L’étude redonne ainsi vie à la société vénitienne du XVIᵉ siècle, moteur de la puissance et du rayonnement de la République.

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Répartis entre la Turquie, la Syrie, l’Irak et l’Iran, les Kurdes forment un peuple de 40 millions d’individus sans État. Leur histoire, marquée par les rivalités impériales et une succession de révoltes, illustre la tension entre aspirations nationales et divisions politiques. Dans Histoire des Kurdes, Hamit Bozarslan retrace deux millénaires de luttes, du temps des émirats à la centralité actuelle de la question kurde.

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Louis XIV n’a jamais revendiqué une nature divine, mais un pouvoir de droit divin. Sa foi, évolutive et personnelle, le plaçait entre grandeur et humilité chrétienne. L’historien Alexandre Maral, lauréat du prix Pierre Lafue pour Le Roi-Soleil et Dieu, revient sur cette relation complexe entre le roi et la religion, avant de présenter son vaste ouvrage Versailles. Des origines à nos jours, somme monumentale sur le célèbre palais.

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À l’occasion des Rendez-vous de l’histoire de Blois 2025, l’historien Éric Anceau revient sur le projet de la Nouvelle Histoire de France, qu’il a dirigé. L’ouvrage, fruit du travail de cent chercheurs issus de quinze disciplines, vise à proposer une vision équilibrée de l’histoire nationale, échappant à la fois au récit idéologique et au roman national. Spécialiste du Second Empire et professeur à l’université de Lorraine, Anceau défend une approche rigoureuse, ouverte et collective du passé français.

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Même si l’Empire romain s’est peu à peu délité afin de laisser la place aux royautés romano-barbares, l’idée d’empire reste une ambition et même une obsession pour les hommes du Moyen-âge. Alors qu’en Europe occidentale la société évolue au rythme de l’évangélisation chrétienne, les pouvoirs politiques eux-mêmes se transforment. On assiste ainsi à un décentrement de l’Empire vers l’Est alors que la Rome pontificale cultive un immense prestige puisque les Empereurs y sont couronnés. C’est cette mutation que présente Xavier Hélary au cours de cette émission enregistrée aux Rendez-vous de l’histoire de Blois 2025. L’historien décrit aussi la nouvelle place que prend l’homme d’arme dans la société européenne. 

L’invité : Spécialiste de l’histoire de la guerre au Moyen Âge, Xavier Hélary a publié plusieurs livres (L’Armée du roi de France. La Guerre de Saint Louis à Philippe le Bel, 2012 ; La Dernière croisade. Saint Louis à Tunis, Paris, Perrin, 2016). Il vient de diriger avec Paul Bertrand et Sylvie Joye, le volume 2 de l’Histoire de l’Europe : Histoire de l’Europe. La naissance de l’Europe ? Ve-XVe siècle  (550 p., 42€)

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En 1939, le nazisme et sa vision du monde se pensent désormais à l’échelle de l’Europe. Ce continent sombre dans l’abîme d’un nouveau type, la guerre génocidaire et la brutalisation des sociétés européennes décrites par l’historien George Mosse atteignent son apogée. Dans cette déflagration inouïe, les autorités allemandes font tout pour préserver leurs populations des affres du conflit. Quelle était la nature de cette politique de préservation des populations ? Est-ce que, malgré tout, la société allemande est devenue combattante ? Comment cette brutalisation s’impose peu à peu dans les consciences ? Concernant le génocide lui-même, comment s’organise-t-il dans le contexte des féodalités du pouvoir nazi ? Est-ce que le dessein meurtrier est un plan centralisé ou laissé aux autorités locales ? Johann Chapoutot décrit, dans cette dernière émission, l’ultime étape du « monde nazi » jusqu’à sa défaite en 1945.

Notre invité : spécialiste du nazisme, Johann Chapoutot est professeur d’histoire contemporaine à Sorbonne université. Il vient de publier avec Christian Ingrao et Nicolas Patin Le Monde nazi .1919-1945 (Tallandier, 630 p., 27,50 €).

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Sous la République romaine, l’éducation relève de la responsabilité du père de famille : il transmet valeurs, traditions et religion à ses fils. Les filles, en revanche, restent à l’écart de ce processus. Peu à peu, l’enseignement se professionnalise grâce à des grammairiens, rhéteurs et pédagogues, souvent des esclaves grecs cultivés. Leur mission : former de futurs citoyens éloquents et disciplinés, aptes à la vie publique. Les méthodes sont sévères, parfois violentes, et l’éducation demeure réservée à une élite. À la fin de la République, alors que les repères politiques et moraux s’effritent, les Anciens s’inquiètent du déclin des mœurs et de l’oisiveté de la jeunesse. Jean-Noël Robert, historien du monde romain, met ainsi en lumière la transformation d’un modèle éducatif fondé sur la vertu civique et la tradition, annonçant la fin de l’âge d’or romain.

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Comprendre la réalité du nazisme n’est pas un exercice facile. Refusant le terme de racines, d’origines ou même d’idéologie, l’historien Johann Chapoutot lui préfère le terme de « vision du monde ». Parce que le nazisme souhaite effacer les conséquences de la Révolution française en Allemagne puis en Europe, il est à placer dans les mouvements contre-révolutionnaires. En-est il réactionnaire pour autant ? Quelle est, dans sa nature profonde, la part de modernité, et même de « sciences », dans cette vision du monde ? Naturellement, la Grande Guerre a été comme un incubateur du mouvement. Puis la défaite, la révolution de 1918 -1919 et le traité de Versailles ont comme alimenté une nouvelle ère : celle de l’angoisse et de l’obsession d’une décadence. Ainsi, la crise de 1929 ne constitue pas l’unique cause du développement de ce mouvement singulier et complexe, qu’on ne peut désolidariser du contexte germanique du XIXe siècle et du début du XXe siècle. 

Notre invité : spécialiste du nazisme, Johann Chapoutot est professeur d’histoire contemporaine à Sorbonne université. Il vient de publier avec Christian Ingrao et Nicolas Patin Le Monde nazi .1919-1945 (Tallandier, 630 p., 27,50 €).

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Comment la République de Weimar, qui était un régime stable ou à peu près stable, bascule-t-il dans la crise politique aussi vite à la fin des années 1920 et au début des années 1930 ? À partir de cette question, Johann Chapoutot décrit non pas la « prise de pouvoir » du parti nazi, mais son « arrivée au pouvoir », dans le contexte si particulier de la crise de 1929 et d’une volonté de retour à l’ordre. Se pose alors une autre question : certes, les nazis qui sont au pouvoir en 1933 ont une vision du monde, mais possèdent-ils un programme ? Dans les faits, ils entament selon leur propre propos une « mise au pas » de toutes les couches de la sociétés allemande. Le régime en est-il pour autant totalitaire ? Pour les auteurs du Monde nazi, la lecture du régime par d’Hannah Arendt doit être remise en cause au profit d’une nouvelle idée : celle d’une « dictature de la participation ».

Notre invité : spécialiste du nazisme, Johann Chapoutot est professeur d’histoire contemporaine à Sorbonne université. Il vient de publier avec Christian Ingrao et Nicolas Patin Le Monde nazi.1919-1945 (Tallandier, 630 p., 27,50 €).

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Le texte présente le double portrait de Catherine d’Aragon et de Jeanne la Folle, filles d’Isabelle de Castille et de Ferdinand d’Aragon, figures majeures du Siècle d’or espagnol. Ces deux sœurs, liées par le sang mais séparées par le destin, symbolisent les contradictions du pouvoir féminin à la Renaissance. Catherine, épouse répudiée d’Henri VIII d’Angleterre, et Jeanne, reine d’Espagne recluse pour folie, incarnent la tragédie des alliances politiques imposées aux femmes royales.

L’hispaniste Dounia Tengour interroge, à travers leurs parcours, les thèmes de l’exil, de la foi, du pouvoir et de la maternité, révélant combien ces « reines maudites » ont façonné l’Europe par leurs héritiers : Marie Tudor et Charles Quint.

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Cette émission est réalisée en partenariat avec la Fondation Pierre Lafue. Pour en savoir plus sur la fondation : www.fondationpierrelafue.org

L’ouvrage La Nuit de noces d’Aïcha Limbada, récompensé par la Fondation Pierre Lafue en 2024, propose une étude historique de la première nuit des époux dans la France du XIXᵉ siècle. À partir d’un vaste corpus de sources — archives judiciaires, romans, traités médicaux ou religieux — l’auteure met en lumière les représentations, les pratiques et les controverses liées à ce moment intime. Ce travail révèle combien la nuit de noces était au croisement des normes sociales, des attentes morales et des émotions conjugales. Historienne formée à l’École française de Rome, Limbada éclaire ainsi la manière dont s’est construite, à travers ce rite, une certaine vision des rapports de genre et de l’intimité dans la société du XIXᵉ siècle.

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Pris dans les échecs militaires et les luttes politiques, les Girondins tombent lors des journées insurrectionnelles de mai-juin 1793, puis sont guillotinés après un procès sommaire. Leur disparition marque la victoire de la centralisation sur le fédéralisme. D’abord accusés de trahison, ils deviendront au XIXᵉ siècle des martyrs républicains, utilisés par les libéraux et républicains comme figures de référence, incarnées dans la littérature et l’art.

L’invité : Jean-Paul Desprat est un historien, spécialiste des XVIIe et XVIIIe siècles, et écrivain français. Son dernier livre retrace l’Histoire des Girondins (Perrin, 672 p., 28 €).

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Souvent perçu comme obscur, le Moyen Âge fut au contraire une époque d’innovation intellectuelle. La Bible, texte sacré, y fit l’objet d’analyses critiques, de traductions en langues romanes et de nouvelles méthodes d’interprétation. La transition de la versification à la prose, l’influence des études juives et l’œuvre de figures comme Pierre le Mangeur et Guyart des Moulins témoignent d’une véritable révolution intellectuelle, que rappelle l’historien Xavier-Laurent Salvador.

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L’article, deuxième volet d’une série sur les Girondins, analyse leur rôle décisif dans deux moments clés de la Révolution : l’entrée en guerre de la France en 1792 et le procès de Louis XVI. Leur soutien à la guerre contre l’Autriche et la Prusse, loin de renforcer leur position, a contribué à leur isolement politique, notamment face aux Montagnards qui conservaient une assise populaire à Paris. Enfin, leur attitude lors du procès du roi met en lumière leur rapport ambigu à la légitimité politique et à la justice révolutionnaire.

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Dans le cadre d’un partenariat avec la Fondation Pierre Lafue, Storiavoce propose un entretien avec l’historien Thierry Lentz, lauréat en 2013 pour son ouvrage sur le congrès de Vienne. Il y analyse cet événement diplomatique majeur qui a redessiné l’Europe au XIXᵉ siècle. L’entretien aborde aussi son dernier livre, Napoléon et le monde (1769-2025), où il montre comment l’empereur a marqué durablement l’histoire et l’imaginaire collectif, reprenant la célèbre formule de Chateaubriand : « Vivant, il a manqué le monde ; mort, il le possède. » Enfin, Thierry Lentz répond à un questionnaire de Proust revisité. Directeur de la Fondation Napoléon et auteur d’une quarantaine d’ouvrages, il est considéré comme l’un des plus grands spécialistes contemporains de l’Empire.

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Les Nabatéens, célèbres pour la cité de Pétra, furent à la tête d’un royaume prospère du Proche-Orient antique, dont l’influence s’étendait de la Jordanie à l’Arabie saoudite. Enrichis par le contrôle des routes caravanières, ils surent rivaliser avec les grands royaumes voisins et devinrent un carrefour culturel entre traditions arabes et influences grecques. Leur civilisation, florissante pendant près de six siècles, fut intégrée à l’Empire romain sous Trajan.

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Ce premier épisode des Cours d’histoire avec Jean-Paul Desprat revient sur l’origine et la nature du groupe dit des Girondins. L’historien interroge la pertinence même de cette appellation, puis explore leurs racines sociales et géographiques, leur formation intellectuelle nourrie par le républicanisme des Lumières et leur conception de la représentation nationale. Il met en lumière ce qui distingue leur projet politique de celui des Montagnards et rappelle la singularité de ce courant révolutionnaire souvent réduit à son affrontement tragique avec ses rivaux.

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En 1619, deux corsaires débarquent et vendent des esclaves africains en Virginie, colonie anglaise naissante. Cet épisode, considéré comme fondateur dans la mémoire afro-américaine, ne peut être limité au seul cadre nord-américain. Il s’inscrit dans un système atlantique plus large, où interagissent Portugal, Espagne, Provinces-Unies et même le duché de Savoie. L’historienne Virginie Adane retrace ce parcours, de la capture en Afrique aux plantations de tabac, et interroge ensuite le rapport entre histoire et mémoire de l’esclavage, au cœur des débats culturels aux États-Unis.

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La Belle Époque, souvent perçue comme un âge d’or marqué par l’optimisme, l’innovation et la prospérité, révèle aussi un visage sombre. À travers une analyse de la presse entre 1889 et 1914, Arnaud-Dominique Houte met en lumière les peurs collectives qui traversent la société française : accidents liés au progrès, violences urbaines, anarchisme, figures inquiétantes comme les « apaches ». Derrière l’enthousiasme du tournant du siècle, subsistent misère ouvrière, antisémitisme et théories du complot, dans un climat de colonisation et de montée du nationalisme. Ces inquiétudes annoncent déjà les fractures qui mèneront à la Grande Guerre.***

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