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Ce premier épisode des Cours d’histoire avec Jean-Paul Desprat revient sur l’origine et la nature du groupe dit des Girondins. L’historien interroge la pertinence même de cette appellation, puis explore leurs racines sociales et géographiques, leur formation intellectuelle nourrie par le républicanisme des Lumières et leur conception de la représentation nationale. Il met en lumière ce qui distingue leur projet politique de celui des Montagnards et rappelle la singularité de ce courant révolutionnaire souvent réduit à son affrontement tragique avec ses rivaux.

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En 1619, deux corsaires débarquent et vendent des esclaves africains en Virginie, colonie anglaise naissante. Cet épisode, considéré comme fondateur dans la mémoire afro-américaine, ne peut être limité au seul cadre nord-américain. Il s’inscrit dans un système atlantique plus large, où interagissent Portugal, Espagne, Provinces-Unies et même le duché de Savoie. L’historienne Virginie Adane retrace ce parcours, de la capture en Afrique aux plantations de tabac, et interroge ensuite le rapport entre histoire et mémoire de l’esclavage, au cœur des débats culturels aux États-Unis.

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La Belle Époque, souvent perçue comme un âge d’or marqué par l’optimisme, l’innovation et la prospérité, révèle aussi un visage sombre. À travers une analyse de la presse entre 1889 et 1914, Arnaud-Dominique Houte met en lumière les peurs collectives qui traversent la société française : accidents liés au progrès, violences urbaines, anarchisme, figures inquiétantes comme les « apaches ». Derrière l’enthousiasme du tournant du siècle, subsistent misère ouvrière, antisémitisme et théories du complot, dans un climat de colonisation et de montée du nationalisme. Ces inquiétudes annoncent déjà les fractures qui mèneront à la Grande Guerre.***

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Cette émission est réalisée en partenariat avec la Fondation Pierre Lafue. Pour en savoir plus sur la fondation : www.fondationpierrelafue.org

L’année 1715 est généralement considérée comme une année de césure: celle du passage du Grand Siècle au Siècle des Lumières. 1715 marquerait ainsi la fin de la prépondérance française. Mais que signifie une telle date pour le reste du monde ? Les esclaves orginiraires d’Afrique savent-ils d’ailleurs qui est le roi Louis XIV ?  Que représente Diderot et Voltaire pour la perse séfévide, l’Inde mogole ou encore le japon d’Edo ?  Que représente la puissance chinoise à cette époque ? Lauréat de la Fondation Pierre Lafue en 2015, Thierry Sarmant nous entraîne dans un fascinant voyage, de Versailles à Saint-Pétersbourg, d’Ispahan à Constantinople, de Delhi à Mexico. Un voyage qui conjugue la France et le monde. Dans une deuxième partie, l’historien présente son dernier ouvrage Histoire des Palais, le pouvoir et sa mise en scène en France du Ve siècle à nos jours.

L’invité : Thierry Sarmant est archiviste-paléographe, docteur habilité en histoire et conservateur général aux Archives nationales. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont 1715, la France et le Monde (Perrin, 430 p., 11€)) qui a reçu le prix de la Fondation Pierre Lafue en 2015. Chez Tallandier, il vient de publier Histoire des Palais, le pouvoir et sa mise en scène en France du Ve siècle à nos jours. (Tallandier, 560 p., 25,90€)

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Henri de La Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne (1611-1675), fut l’un des plus grands chefs de guerre du XVIIe siècle. Né protestant, il se convertit plus tard au catholicisme, un tournant majeur de sa vie. Rival du Grand Condé, il révolutionna la stratégie militaire par ses méthodes novatrices, alliant mobilité, discipline et anticipation. Proche de Louis XIV, dont il forma l’art militaire, Turenne joua un rôle déterminant dans les grands événements du siècle, de la Fronde à l’affermissement du pouvoir royal. Contrairement à d’autres figures de son temps, il mourut en pleine gloire, laissant une réputation intacte qui continue de nourrir la réflexion des historiens et des stratèges.

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Longtemps perçu comme une époque sombre et indifférente à l’enfance, le Moyen Âge révèle pourtant une réalité plus nuancée. Les recherches récentes montrent une enfance marquée par l’amour parental et une attention portée à l’éducation, malgré une forte mortalité infantile. À quel âge les enfants travaillaient-ils ? Les filles recevaient-elles aussi une instruction ? Quel rôle jouait l’Église ? Didier Lett souligne la diversité des expériences selon le milieu social et le genre.

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À la charnière des VIIIe et IXe siècles, les Carolingiens ont bâti une vision de l’empire à la fois héritée de Rome et profondément chrétienne. Le couronnement de Charlemagne en 800 symbolise cette vocation universelle, nourrie par un dialogue complexe avec la papauté. Mais ce projet impérial reposait-il sur une adhésion réelle de la société ou sur des compromis aristocratiques ? Dans ce premier volet des Cours d’Histoire, Warren Pezé éclaire les enjeux idéologiques d’une des grandes réformes fondatrices de l’Europe médiévale.

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Diriger un empire aussi vaste que l’Occident carolingien relevait d’un défi constant. Les comtes, les missi dominici et les assemblées incarnaient un pouvoir partagé entre centre et périphérie, tandis que les liens d’aristocratie et de fidélité assuraient – ou fragilisaient – la cohésion. L’unification du droit et de l’administration, portée par une idéologie royale d’inspiration chrétienne, traduisait l’ambition d’un pouvoir impérial fort. Dans ce deuxième volet des Cours d’Histoire, Warren Pezé éclaire les pratiques concrètes du gouvernement carolingien.

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Loin de se limiter à une image d’âge sombre, l’époque carolingienne révèle de profondes renaissances. Charlemagne et ses successeurs ont initié des réformes institutionnelles et religieuses visant à renforcer leur pouvoir impérial. La minuscule caroline, la création des écoles palatines et la refonte de l’éducation ont transformé durablement la transmission du savoir et l’organisation du pouvoir. Ces innovations marquent une étape clé dans la genèse de l’Europe médiévale. Dans ce troisième volet consacré aux Carolingiens, l’historien Warren Pezé nous plonge au cœur de ces bouleversements.

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Le XXᵉ siècle a-t-il vraiment commencé en 1914 ?
Souvent perçue comme une ère paisible, la Belle Époque cache déjà en 1904 les prémices des tragédies à venir. Extermination des Herero et Nama, guerre russo-japonaise, Entente cordiale ou encore affirmation de la puissance américaine : autant d’événements qui annoncent les bouleversements du siècle. L’historien Florian Louis décrypte cette année charnière.

L’invité : Florian Louis est historien, membre du Groupe d’études géopolitiques (GEG) et de la rédaction de la revue Le Grand Continent. Il publie 1904, Genèse du XXe siècle aux PUF (256 p., 16 €).

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La mondialisation ibérique qui se met en place au cours du XVIe siècle crée des liens entre les quatre parties du monde : l’Europe, l’Asie, l’Afrique et les Amériques. Dans ce processus inédit dans l’histoire, on échange des esclaves mais aussi des objets, des denrées et des savoirs. Qui sont les acteurs de cette mondialisation et les premières « élites mondialisées » ? Est-ce qu’il existe une globalisation de la pensée ? Alors que l’Europe est intimement liée à la Renaissance, quelle est la place des savoirs antiques dans ce Nouveau Monde ? Enfin, quels sont les objets et les denrées que l’on retrouve sur ce marché « global » ? Dans cette émission, Serge Gruzinski nous révèle un monde fait de mosaïques, loin d’être uniformisé et occidentalisé. 

L’invité : Serge Gruzinski a été chargé de recherche au CNRS et est directeur adjoint du Centre de recherches sur le Mexique, l’Amérique centrale et les Andes. Archiviste paléographe, ancien membre de l’École française de Rome et de la Casa de Velasquez, il est l’auteur de très nombreux ouvrages reconnus sur l’Amérique espagnole et portugaise. Il est notamment l’auteur de Les Quatre Parties du monde. Histoire d’une mondialisation (Seuil, 556 p., 13,95€). Il a récemment publié Quand les Indiens parlaient latin. Colonisation alphabétique et métissage dans l’Amérique du XVIe siècle (Fayard, 320 p., 23 €).

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Les Roosevelt ont joué un rôle absolument fondamental dans la destinée de l’Amérique de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle. Émigrée des Pays-bas au XVIIe siècle, puis séparée en deux branches, la famille Roosevelt réussit, s’enrichit et s’intègre à la haute société américaine. Qu’est-ce qu’une dynastie dans un pays qui affirme être celui de la démocratie ? Les Roosevelt donnent deux présidents aux États-Unis. L’un est républicain : Théodore (1858-1919) ; l’autre est démocrate : Franklin (1882-1945), élu quatre fois. Et pourtant, on souligne leur parenté spirituelle dans leur manière de gouverner. La continuité et la popularité de la famille n’est pas le seul fait de ces deux présidents. On les doit également aux femmes de la famille : « Princesse Alice » (1884-1980), la grande mondaine, fille de Théodore, et Eleanor (1884-1962), épouse de Franklin. Comment expliquer la durabilité et la célébrité de cette immense famille, et sa soudaine disparition après la Seconde Guerre mondiale ?

L’auteur : Georges Ayache, ancien diplomate et universitaire, est l’auteur de livres d’histoire contemporaine, et plus particulièrement d’histoire américaine : Les Roosevelt. Une dynastie américaine (Perrin, 2023,  384 p., 23.00 €), Les présidents des États-Unis. Histoire et portraits  (Perrin, , 450 p.,24.00 €),1960, la première élection moderne de l’Amérique (Perrin, 2024, 400 p., 24.00 €)

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Véritable fourmilière humaine avant et après la conquête, la ville de Mexico s’inscrit au cœur de la mondialisation ibérique au XVIe siècle : « Les origines et les couleurs se mêlent, mais également les langues et les activités, les croyances et les idées. Les êtres et les choses se côtoient comme jamais ils ne l’avaient fait auparavant ». Serge Gruzinski présente les mutations d’un monde indien qui intègre les techniques occidentales, ne reste jamais passif au vaste mouvement de la colonisation, ni à ce qui se passe en Espagne. Mexico nous révèle ainsi la coexistence, les affrontements, mais aussi les métissages entre les mondes. Fait majeur le plus souvent oublié, la ville gigantesque est aussi tournée vers l’Asie et l’Afrique. Elle se situe ainsi au cœur des réseaux marchands qui se mettent en place, et participe à l’émergence de la mondialisation. 

L’invité : Serge Gruzinski a été chargé de recherche au CNRS et est directeur adjoint du Centre de recherches sur le Mexique, l’Amérique centrale et les Andes. Archiviste paléographe, ancien membre de l’École française de Rome et de la Casa de Velasquez, il est l’auteur de très nombreux ouvrages reconnus sur l’Amérique espagnole et portugaise. Il est notamment l’auteur de Les Quatre Parties du monde. Histoire d’une mondialisation (Seuil, 556 p., 13,95€). Il a récemment publié Quand les Indiens parlaient latin. Colonisation alphabétique et métissage dans l’Amérique du XVIe siècle (Fayard, 320 p., 23 €).

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Entre 1940 et 1944, la France mène une politique de collaboration active avec le pouvoir nazi. De ces années noires, on retient souvent la participation du personnel politique, des administrations, des entreprises ou encore de la milice française. Pourtant, l’une des images symboliques de la collaboration et de sa condamnation représente une femme anonyme : La tondue de Chartres. Cette femme, photographiée par Robert Capa en 1944, est devenue une figure de la collaboration “horizontale”, qui désigne les Françaises qui ont pris des allemands pour amants. L’épuration violente et spontanée contre ces femmes a pu occulter dans les mémoires les rôles extrêmement variés des femmes dans la collaboration. Loin d’être l’apanage des hommes, des femmes artistes, mondaines, intellectuelles comme Arletty ou Coco Chanel, ont collaboré avec l’Occupant. D’autres profils, les filles de ou femmes de collaborateur comme Josée Laval de Chambrun, la fille de Pierre Laval, interrogent. À l’heure de la révolution nationale, qui circonscrit les femmes à l’espace domestique, comment définir le rôle tenu par celles qui sont les proches des collaborateurs ?

Mais Joëlle Dusseau et Pierre Brana ne s’arrêtent pas là. Dans leur livre, ils mettent au jour ces milliers de femmes anonymes, qui ont participé à une collaboration du quotidien à diverses échelles. Ces femmes ont pratiqué la délation, se sont engagées dans la milice, ont espionné au profit de l’Occupant… La question de la motivation des collaboratrices reste un point central :  pourquoi, alors même que l’idéologie nazie est délétère pour les femmes, ces dernières choisissent de se mettre à son service ? 

L’invitée :  Agrégée d’histoire et docteur ès lettres, Joëlle Dusseau concilie une carrière politique dans l’Éducation nationale à une production d’ouvrages historiques abondante. Avec Pierre Brana, elle écrit sur des politiques et des syndicalistes, et leurs itinéraires dans la collaboration et la Résistance. On peut citer par exemple sa biographie du collaborateur Philippe Doriot parue en 2017. Cette année, toujours en tandem avec Pierre Brana, elle publie Collaboratrices. 1940-1945, Histoire des femmes qui ont soutenu le régime de Vichy et l’occupant nazi (Perrin, 2024, 24 €).

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Au XVIe siècle, la monarchie catholique a pour ambition de dominer « les quatre parties du monde » : Europe, Amériques, Asie et Afrique. Cette mobilisation ibérique est-elle sans précédent dans l’histoire ? Comment faut-il définir ce nouvel espace-monde : faut-il parler de « royaume universel » ou de « planète philippique », en référence à Philippe II d’Espagne ? Comment pense-t-on aussi ce « Nouveau Monde », et doit-on le réduire à un rapport de dominants et de dominés ?

Dans cette émission, l’historien Serge Gruzinski révèle un monde mouvant, fait d’échanges et d’ouvertures, loin d’être européo centré. Il décrit aussi un monde métissé, avec ses limites et ses seuils, que les colonisateurs franchissent parfois. Loin des clichés habituels sur la colonisation, l’auteur révèle une nouvelle modernité, qui ne se pense pas à l’échelle de l’Europe, mais bien au-delà. 

L’invité : Serge Gruzinski a été chargé de recherche au CNRS et est directeur adjoint du Centre de recherches sur le Mexique, l’Amérique centrale et les Andes. Archiviste paléographe, ancien membre de l’École française de Rome et de la Casa de Velasquez, il est l’auteur de très nombreux ouvrages reconnus sur l’Amérique espagnole et portugaise. Il est notamment l’auteur de Les Quatre Parties du monde. Histoire d’une mondialisation (Seuil, 556 p., 13,95€). Il a récemment publié Quand les Indiens parlaient latin. Colonisation alphabétique et métissage dans l’Amérique du XVIe siècle (Fayard, 320 p., 23 €).

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Phénomène tentaculaire, violent et mystérieux, la mafia italienne effraie autant qu’elle fascine. Celle qu’on surnomme la pieuvre œuvre à couvert aux quatre coins du monde. C’est en Calabre, à la pointe de la botte italienne, que se transmet la légende de sa création. Trois chevaliers espagnols en fuite auraient établi une société secrète, de laquelle seraient issues la mafia sicilienne, la Camorra napolitaine et la ‘Ndrangheta calabraise.

Mais pour découvrir les véritables origines de la mafia, il faut s’éloigner du mythe chevaleresque et plonger dans l’Italie du milieu du XIXe siècle. La période, marquée par les guerres et les soulèvements populaires, a engendré l’État italien moderne. C’est plus précisément dans le royaume des Deux-Siciles, au cœur des conspirations révolutionnaires, mais aussi à l’ombre des citronniers, que se forment les fondements de la mafia telle que nous la connaissons aujourd’hui. Qui sont les premiers mafieux ? Comment opèrent-ils ? Comment ces organisations criminelles issues du XIXe siècle ont-elle réussi à perdurer jusqu’à aujourd’hui ?

Cet épisode est adapté d’un article paru dans Histoire & Civilisations de mars 2020 de John Dickie, University College, Londres, « Naples, Sicile, Calabre : dans l’antre de la mafia ».

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Au Ier siècle de notre ère, le terme Hellènistes apparaît dans les Actes des Apôtres : le mot désigne alors « celui qui parle grec » ou « celui qui adopte les mœurs grecques ». Dans le contexte du texte biblique, il s’agit ici d’un Juif hellénisé. Le terme, avec le temps, évolue. L’époque contemporaine lui donne ainsi un autre sens, à la fois volontariste et même extensif. Il qualifie alors le génie, mêlant à la fois la civilisation, la langue et l’esprit des Hellènes par opposition aux mondes barbares. Depuis une soixantaine d’années, le mot perd sa dimension missionnaire et qualifie, selon le mot d’Hérodote, « une communauté de sang, de langue, de cultes et d’usages ».  

Nos invités : Gerbert-Sylvestre Bouyssou est maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Polynésie française. À travers sa thèse et plusieurs articles, il s’est intéressé aux représentations grecques de la tyrannie, à l’histoire politique et à la guerre dans l’Antiquité. Pierre-Olivier Hochard est maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Tours et membre junior de l’IUF. Spécialiste de numismatique, il étudie l’Orient grec hellénistique et impérial. Avec Christophe Chandezon, ils sont les co-auteurs, sous la direction de Catherine Grandjean, de La Grèce hellénistique et romaine. D’Alexandre à Hadrien (Belin, 815 pages, 49 €). 

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Bénéficiant d’un effet de loupe évident, le débarquement en Normandie rayonne dans les études historiographiques et les mémoires, tant et si bien qu’on en oublierait presque le débarquement de Provence du 15 août 1944. Redouté par Hitler, l’événement est pourtant essentiel dans la libération de la France. L’opération Anvil-Dragoon (Enclume-Dragon) se distingue avant tout par l’importance des forces françaises engagées, mais aussi par la rapidité de l’avancée des troupes. Quand la décision d’un débarquement dans le Sud est-elle prise ? Quelles sont les forces en présence ? Comment les troupes sont-elles accueillies par la population ? Quel rôle joue la résistance au cours des événements ? L’historienne Claire Miot répond à toutes ces questions. Dans un album illustré, elle a réuni de nombreuses photos inédites sur ce moment de notre histoire, dont nous célébrons le 80e anniversaire. 

L’invitée : ancienne élève de l’Ecole normale supérieure de Cachan, Claire Miot est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à Sciences Po Aix. Dans le cadre de ses recherches, elle a travaillé sous la direction d’Olivier Wieviorka. Autrice de nombreux ouvrages sur la guerre au XXe siècle, elle a notamment publié La Première Armée française, de la Provence à l’Allemagne (1944-1945), chez Perrin en 2021. Son dernier ouvrage s’intitule Le Débarquement de Provence. Août 1944 (Passés composés, Ministère des Armées, ECPAD, 175 p., 25 €).

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Pour les cités grecques, la monarchie, c’est-à-dire le pouvoir d’un seul, était une idée profondément choquante. Pourtant, les royautés hellénistiques se sont imposées sur l’ensemble du pourtour oriental de la Méditerranée. Alexandre le Grand fut l’archétype de ce nouvel exercice du pouvoir. Cependant, la recherche historique nous révèle que la polis grecque ne disparaît pas pour autant, ni ne décline. En outre, des trois royautés ( lagide en Egypte, séleucide en Orient et antigonide en Grèce), cette dernière fait figure d’exception. Quelle est cette exception et comment l’expliquer ? Peut-on parler de centralisation du pouvoir ou, au contraire, d’une « archipélisation » du processus de décision politique ?

Nos invités : Gerbert-Sylvestre Bouyssou est maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Polynésie française. À travers sa thèse et plusieurs articles, il s’est intéressé aux représentations grecques de la tyrannie, à l’histoire politique et à la guerre dans l’Antiquité. Pierre-Olivier Hochard est maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Tours et membre junior de l’IUF. Spécialiste de numismatique, ses recherches portent sur l’Orient grec hellénistique et impérial. Avec Christophe Chandezon, ils sont les co-auteurs, sous la direction de Catherine Grandjean, de La Grèce hellénistique et romaine. D’Alexandre à Hadrien (Belin, 815 pages, 49 €). 

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Rival potentiel du numéro un ou serviteur dévoué ? 

Au cours de l’Histoire, la place des numéros deux a varié en fonction des contextes et des espaces. Dans le même temps, des stéréotypes se sont développés à leur égard. Mauvais seconds, traîtres, ambitieux assoiffés de pouvoir. 

En effet, la place de numéro deux peut être choisie ou subie, car tous les hommes de pouvoirs ne peuvent pas devenir le numéro un. La place de numéro un, quel que soit le type d’État est l’objet d’une lutte plus ou moins intense. Ainsi, certaines personnalités politiques restent volontairement secondes, tels Cambacérès dans l’ombre de Napoléon ou bien Waldeck-Rousseau auprès de Gambetta. D’autres, de par les faveurs de leurs princes, atteignent presque un rang égal, tel Richelieu aux côtés de Louis XIII, faisant parfois eux-même de l’ombre au numéro un. 

Pour mieux comprendre ce qu’il en a réellement été de la place des numéro deux, leur observation historique de l’Antiquité grecque à nos jours se révèle particulièrement intéressante. Elle permet de distinguer des types de postures politiques, ainsi que des évolutions en fonction des périodes et des espaces géographiques concernés. Enfin, Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre de Jacques Chirac, livre son témoignage sur sa place de numéro deux sous la Ve République.

L’invité : Warren Pezé, maître de conférences à Paris Créteil, diplômé de l’ENS, spécialiste de l’histoire sociale à l’époque carolingienne a publié Le Virus de l’erreur. La controverse carolingienne sur la double prédestination : essai d’histoire sociale (Brepols, 2017, 565 p. 94,95 €). Il dirige aux côtés de Pierre-Emmanuel Guigo Être le numéro deux. Une histoire des rapports de pouvoir à la tête de l’État (PUR, 2024, 314 p. 28€)

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Véritable mythe, Alexandre le Grand est la figure du héros civilisateur. Même si l’empereur Auguste et ses successeurs ont méprisé le Macédonien, la vanité de ses conquêtes et de son pouvoir monarchique, il reste -et pour longtemps- l’archétype du pouvoir impérial. Au cours de cette émission, nous nous interrogeons sur ses relations avec son père, Philippe II, et sur son éducation par deux grandes figures de la pensée antique, Léonidas et Aristote. Puis nous abordons la fameuse guerre contre les Perses : peut-on considérer ce conflit et donc l’expédition d’Alexandre en Orient comme l’expression d’un panhellénisme ? Que représente l’Empire perse au IVe siècle avant J.- C. ? Faut-il réhabiliter le roi perse Darius III ? Comment Alexandre remporte-t-il la victoire à Gaugamèles, près de Ninive, en 331av. J.-C. ? Pourquoi Alexandre rebrousse-t-il chemin après à la bataille de l’Hydaspe en 326 av. J.-C. contre les éléphants du Raja ? Quelles sont les éléments qui vont précipiter sa fin ? 

Nos invités : Gerbert-Sylvestre Bouyssou est maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Polynésie française. À travers sa thèse et plusieurs articles, il s’est intéressé aux représentations grecques de la tyrannie, à l’histoire politique et à la guerre dans l’Antiquité. Pierre-Olivier Hochard est maître de conférences en histoire ancienne à l’Université de Tours et membre junior de l’IUF. Spécialiste de numismatique, ses recherches portent sur l’Orient grec hellénistique et impérial. Avec Christophe Chandezon, ils sont les co-auteurs, sous la direction de Catherine Grandjean, de La Grèce hellénistique et romaine. D’Alexandre à Hadrien (Belin, 815 pages, 49€). 

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Pompéi, c’est quatre millions de visiteurs par an, soit l’un des sites culturels les plus visités d’Italie, les plus étudies, les plus fouillés. « Dans le monde, il s’est produit nombre de catastrophes, mais il en est peu qui aient causé autant de joie aux générations futures », remarque Goethe dans ses souvenirs de voyage publiés sous le titre Voyage en Italie en 1816. Pompéi est avant tout une ville de l’Empire romain détruite par l’éruption du Vésuve en apr. J.-C. qui en l’ensevelissant l’a conservée. Redécouverte à la fin du XVIe siècle, Pompéi est devenue un site archéologie qui a été raconté, admiré, et même mis en scène par de nombreux artistes : madame de Staël, Mozart, Théophile Gauthier, Chateaubriand, Primo Lévi, et même les Pink Floyd, qui ont organisé un concert mythique dans l’un des théâtres du site…

Massimo Osanna, ancien directeur du site archéologique de Pompéi tire également le constat suivant : « La ville continuera à restituer connaisses et émotions, à inspirer des expérimentations scientifiques, des pensées, des modes de vêtement, des attitudes, et aussi la littérature, la musique, l’art. La ville continuera à être célébrée, usée, abusée, comprise et incomprise. » À partir de quelles sources, hormis les sources archéologiques, pouvons-nous écrire l’histoire de Pompéi ? Que savons-nous du déroulé de l’éruption et de la réaction des Pompéiens aux premiers signes de la catastrophe ? Peut-on voir grâce aux fouilles l’exemple type d’une cité romaine du Ier siècle apr. J.-C. ? Reste-t-il encore beaucoup à découvrir ?

L’auteur : Stéphane Gompertz est écrivain, latiniste et ancien ambassadeur. Il vient de diriger avec Pascal Charvet et Annie Collognat un remarquable ouvrage de synthèse sur Pompéi, regroupant tous les plus grands spécialistes du site archéologique : Pompéi (Bouquins, 2023, 1152 p., 32 €).

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La « passion arabe » pour Bonaparte prend de l’ampleur à partir du départ des troupes françaises en 1801. En témoignent les récits du chroniqueur égyptien Abdel al-Jabarti, issu de l’élite égyptienne et témoin direct de l’expédition napoléonienne, et du chrétien libanais Nicolas Turc, qui rédigea la Chronique d’Égypte. L’attrait des Arabes pour Napoléon s’explique d’abord par le contexte politique et social : l’Égypte est occupée depuis 1516 par les Ottomans. Quelles sont les relations entre le jeune général et l’élite arabe ? S’est-il présenté comme leur libérateur ? Napoléon débarque en Orient accompagné de scientifiques, de savants et de son armée, dont le dévouement ne manque pas de marquer les populations arabes, comme le remarque des chroniqueurs : « Malgré tous les maux et les dangers qu’ils avaient essuyés, ils conservaient pour leur général une obéissance aveugle, et lui témoignaient toujours un dévouement sans bornes. Ils se soumettaient à ses ordres comme si il eût été leur Dieu, partageaient sans murmure sa mauvaise fortune, et ne cessaient pas de chanter ses louanges. » Cependant les exploits militaires ne peuvent à eux seuls expliquer la construction de cette passion arabe pour Napoléon, qui a profondément marqué la culture arabe et musulmane jusqu’à nos jours.

L’auteur : Ahmed Youssef est un historien franco-égyptien, membre du conseil d’administration de l’Institut d’Égypte au Caire et spécialiste des relations entre le monde arabe et la France. Il vient de publier Bonabarta. Napoléon, une passion arabe ? (Passés composés, 2024, 160 p., 17€).

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Les racines du sport plongent dans l’époque archaïque. En ces temps reculés où se mêlent les mythes de l’Iliade et la réalité grecque, on n’utilisait guère le terme moderne de « sport » mais celui d’âgon, ce qui signifie affrontement, compétition ou joute. Il s’agit pourtant bien de sport, à savoir une activité motrice, codifiée, institutionnalisée et faisant l’objet de compétition. Alors que les historiens modernes estimaient que la pratique antique se distinguait par sa violence, les chercheurs livrent désormais un tout autre récit. Au cours de cette émission, l’historien Jean-Manuel Roubineau revient sur ses origines et sa nature : quand le sport apparaît-il dans les textes et l’archéologie ? Comment les athlètes deviennent-ils des figures sociales ? Quelles étaient les disciplines exercées ? Les jeux existaient-ils uniquement à Olympie ? Pourquoi le sport antique a-t-il disparu dans l’Antiquité tardive ? 

L’invité : Spécialiste de l’Antiquité, Jean-Manuel Roubineau est maître de conférences à l’université Rennes 2. Ses travaux portent essentiellement sur les hiérarchies sociales et le sport : explorant les conditions d’apparition de la figure sociale de l’athlète, de la diététique athlétique, de l’articulation entraînement-compétition, et plus largement de la raison sportive, il a publié A poings fermés. Une histoire de la boxe antique (PUF, 2022), une biographie de Diogène (PUF, 2020) et, dernièrement, Le Sport. Récit des premiers temps (PUF, 2024).

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Au cours de la période médiévale, l’économie paysanne est centrée sur les productions agricoles, l’élevage et la viticulture. La perception des épisodes météorologiques se trouve particulièrement influencée par la proximité de l’homme avec la nature, mais également par les institutions politiques et religieuses mises en place par les Carolingiens. Ainsi, l’éloignement ou la proximité avec les seigneurs laïcs et ecclésiastiques influencent le type de réponse face aux menaces du ciel. 

Le Traité sur la grêle et le tonnerre d’Agobard de Lyon permet de mieux comprendre le terreau politique et religieux sur lequels se développent les imaginaires paysans. De multiples aspects culturels, psychologiques et sociaux apparaissent, ce qui nous éclaire sur les manières d’appréhender le climat au cours du haut Moyen Âge. Tempestaires, rites païens, sorcières sont ainsi analysés sous le regard d’un religieux du IXe siècle.

L’invité : Professeur émérite à l’université libre de Bruxelles et membre de l’Académie royale de Belgique, Jean-Pierre Devroey est l’un des plus grands spécialistes des sociétés du haut Moyen Âge. Après avoir publié La Nature et le Roi. Environnement, pouvoir et société à l’âge de Charlemagne (740-820) (Albin Michel, 2019, 592 p. 25€), il vient de faire paraître De la grêle et du tonnerre. Histoire médiévale des imaginaires paysans, (Seuil, 2024, 448 p. 26 €).

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Rédigés dans les villes de Munster et d’Osnabrück, les traités de Westphalie sont des classiques de l’histoire des relations internationales. Ils sont l’aboutissement d’un long processus qui vise à restaurer la paix en Allemagne après trente années de conflit. Dans ce long travail, la papauté souhaite proposer ses bons offices, mais sans succès. Il faut dire que les belligérants voient avec intérêt la poursuite des hostilités jusqu’à la défaite impériale de Jankau le 6 mars 1645. Les négociations sont donc longues, parce que les représentations diplomatiques nombreuses. Une véritable course qui évolue entre les bovins et les ballets. Pourquoi ces traités ont-ils été une réussite ? Comment seront désormais gérées les questions religieuses au sein de l’Empire et de ‘l’Europe ? Peut-on surtout parler d’un tournant westphalien dans l’histoire des relations internationales ? 

L’invitée: Claire Gantet est professeur d’histoire moderne à l’université de Fribourg en Suisse et présidente de la Société suisse pour l’étude du XVIIIe siècle. Auteure de nombreuses ouvrages, elle a entre autre publié avec Christine Lebeau, elle a codirigé une Le Saint-Empire, 1500-1800 (Armand Colin, 272 p., 23,99 €) et Une histoire du rêve – Les faces nocturnes de l’âme (Allemagne, 1500-1800), (PUR, 326 p., 25 €). Son livre La Guerre de Trente ans 1618-1648 a été co-édité par les éditions Tallandier et le Ministère des Armées (634 p., 26,90 €). 

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Mille fois représentée et analysée, Marie-Antoinette semble indémodable. Figure mouvante selon les inclinaisons politiques, elle est tantôt dévote, tantôt frivole. Présentée comme une femme banale confrontée à la tragédie sous la plume de Stephan Zweig, elle acquiert un statut d’icône glamour dans le film de Sofia Coppola de 2006. Face à cette profusion de visages, est-il seulement possible d’approcher la véritable personnalité de la souveraine ?

Au micro de Storiavoce, Charles-Éloi Vial propose de renouveler le portrait de la dernière reine de France. Grâce à une méthodologie qui emploie exclusivement des sources primaires, l’historien et paléographe parvient à faire émerger une Marie-Antoinette qui formule une pensée politique propre et qui ne se résume pas à une caricature.

L’invité : Docteur en histoire, archiviste paléographe et conservateur à la Bibliothèque nationale de France, Charles-Éloi Vial est un spécialiste de l’Empire et de la Restauration. Déjà invité au micro de Storiavoce au sujet de sa biographie de Marie-Louise (Perrin, 2017, 24€) et de La Famille royale au Temple (Perrin, 2022, 10€), il vient de publier Marie-Antoinette (Perrin, 2024, 28€).

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Dès le lendemain du conflit qui déchira l’Allemagne puis l’Europe entre 1618 et 1648, la guerre est appelée par les contemporains « Guerre de Trente Ans ». Un affrontement hors du commun pendant lequel les épidémies font plus de morts que les champs de bataille. À la fois guerre d’usure et guerre révolutionnaire par ses conceptions militaires nouvelles, le conflit atteint une violence paroxystique avec le sac de Magdebourg par la Ligue catholique le 20 mai 1631. La guerre fait par ailleurs l’objet d’un traitement bien particulier dans les gazettes de l’époque, mêlant à la fois le récit factuel des hostilités et la propagande. Quelles sont donc les grandes phases de la guerre ? Comment l’intervention de la Suède puis celle de la France pérennisent le conflit ? Peut-on dire qu’il s’agit du conflit le plus meurtrier dans l’histoire de l’Europe ? 

L’invitée : Claire Gantet est professeur d’histoire moderne à l’université de Fribourg en Suisse et présidente de la Société suisse pour l’étude du XVIIIe siècle. Auteure de nombreuses ouvrages, elle a entre autre publié avec Christine Lebeau, elle a codirigé une Le Saint-Empire, 1500-1800 (Armand Colin, 272 p., 23,99€) et Une histoire du rêve – Les faces nocturnes de l’âme (Allemagne, 1500-1800), (PUR, 326 p., 25 €). Son livre La Guerre de Trente ans 1618-1648 a été co-édité par les éditions Tallandier et le Ministère des Armées (634 p., 26,90€). 

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Depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, le tourisme de masse s’est imposé comme une industrie nocive pour les humains et l’environnement. À cette modalité du voyage, on pourrait opposer le Grand Tour, pratique élitiste des aristocrates européens, qui cherchent à enrichir leur culture gréco-latine en Italie. Or, cette dichotomie ne cache-t-elle pas une réalité plus riche ? Au micro de Storiavoce, Gilles Montègre propose de revaloriser le voyage comme un objet d’étude historique complexe avec une perspective transnationale. Femmes, érudits, domestiques, aventuriers ou diplomates : une foule hétéroclite parcourt le vieux continent à la poursuite d’objectifs variés. Passion de l’Antiquité, désir d’accumuler un savoir encyclopédique ou de découvrir les confins de la Laponie, comme le modèle politique d’un pays frontalier, le voyage est une expérience révélatrice des préoccupations de l‘Ancien Régime. Parfois synonyme d’émancipation, il permet de penser le lien entre le temps des Lumières et le siècle des Révolutions.

L’invité : Agrégé d’histoire et maître de conférences HDR à l’université Grenoble Alpes, Gilles Montègre est un spécialiste du XVIIIe siècle, de l’histoire du voyage, de la diplomatie et des émotions. Il a publié Le Cardinal de Bernis. Le pouvoir de l’amitié (Tallandier, 2019). Il vient de publier Voyager en Europe au temps des Lumières. Les émotions de la liberté (Tallandier, 2024, 656 pages, 26.90 €).

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Entre 1618 et 1648, l’Europe se déchire dans le conflit le plus meurtrier de son histoire. Dans cette nouvelle série de nos Cours d’Histoire, l’historienne franco-allemande Claire Gantet aborde les origines de la fameuse guerre de Trente Ans. Tout commence le 23 mai 1618 avec la défenestration des représentants de l’empereur du Saint Empire romain germanique. Que se passe-t-il au cours de cette curieuse affaire, dont les conséquences seront dramatiques ? Pourquoi faut-il replacer cet événement sur le temps long ? Comment le protestantisme s’est-il développé dans la seconde moitié du XVIe siècle, et quelle est sa force à la veille du conflit ? Faut-il voir la guerre de Trente Ans comme un conflit avant tout politique, ou bien religieux, remettant en cause l’équilibre fragile du Saint Empire ?

L’invitée: Claire Gantet est professeur d’histoire moderne à l’université de Fribourg, en Suisse, et présidente de la Société suisse pour l’étude du XVIIIe siècle. Autrice de nombreux ouvrages, elle a notamment publié avec Christine Lebeau, Le Saint Empire, 1500-1800 (Armand Colin, 272 p., 23,99€) et Une histoire du rêve. Les faces nocturnes de l’âme (Allemagne, 1500-1800), (PUR, 326 p., 25 €). Son livre La Guerre de Trente Ans 1618-1648 a été coédité par les éditions Tallandier et le Ministère des Armées (634 p., 26,90 €).

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